Le Bureau de l’Association des professeurs de Lettres a pris connaissances des déclarations du ministre exprimant sa volonté de promouvoir l’enseignement des langues anciennes et de certaines langues rares au travers de « dispositifs d’excellence » et de pôles « langues et cultures de la Méditerranée ». Un tel engagement ne peut que réjouir l’APLettres, qui a développé une réflexion dans ce sens lors de son colloque de Marseille et entretient de fructueuses relations avec ses collègues notamment marocains et libanais. Toutefois elle se demande comment il pourra se concilier avec la politique budgétaire actuelle et s’inquiète de ce qu’un dispositif clairsemé ou cantonné aux académies méridionales ne dispense le ministère de développer l’étude des langues anciennes et la dimension méditerranéenne de notre enseignement dans l’ensemble du système éducatif français.
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